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Pourquoi connaître son profil MBTI?

 

Le MBTI1 est un test de personnalité pas comme les autres, c’est le test de psychologie le plus utilisé au monde.  Il fut créé par Katherine Cook Briggs et Isabel Briggs Myers, deux théoriciennes américaines en psychologie en concordance avec la théorie des types psychologiques de Carl Gustav Jung.

 

Ce test permet de définir le type de personnalité auquel on appartient, comprendre le fonctionnement de nos relations avec les autres, la manière de penser et de réagir. Le résultat du test du MBTI est divisé en 16 types et permet de cerner vos principaux traits de caractère, votre perception, votre manière de faire les choses et de prendre des décisions. On préconise ce test aux personnes qui ont plus de 16 ans. En effet, c’est à cet âge que la personnalité émerge véritablement. 

 

Le test du MBTI détermine les préférences de l’individu en fonction de quatre axes.

  •  L’orientation de l’énergie : E Extraversion / I Introversion

  •  La manière de recueillir de l’information : S Sensation / N Intuition

  •  La prise de décision : T Pensée / F Sentiment

  •  Le mode d’action : J Jugement / P Perception

Il s'agit bien sûr de préférences individuelles et non d’utilisation exclusive. Nous utilisons par exemple tous l'intuition et la sensation pour percevoir, mais généralement, nous sommes plus à l'aise avec l'une des deux, que nous utiliserons plus souvent, plus naturellement, tout comme nous avons une préférence pour l'utilisation d'une de nos deux mains.

 

Et vous quelle est votre type de personnalité ? Une formation offerte à votre équipe de travail peut vous permettre de définir votre type, de cerner les forces et faiblesses potentielles de l’équipe, de mieux comprendre les irritants entre les individus et de les réduire, de voir les liens existants entre votre type et votre tâche et ainsi comprendre les zones aveugles de votre action. N'hésitez pas à me contacter pour discuter de vos besoins et de ceux de votre équipe.

Au plaisir!

 

1 Myers Briggs Type Indicator, édité par Psychometrics Canada 

 

3 trucs essentiels pour gérer son temps

 

Après des vacances méritées, c'est déjà la rentrée. Vous vous sentez bousculé?

Voici quelques conseils pour bien démarrer ce trimestre.

 

1. S'organiser

Améliorer son sens de l'organisation comporte de nombreux avantages : diminution du stress, meilleure utilisation du temps et efficacité accrue.

Des trucs :

  • L'agenda : utilisez-le pour planifier vos tâches,  vos rendez-vous en lien avec votre travail mais aussi pour y notez-y vos activités familiales, vos sorties et autres activités personnelles. Il est plus facile de planifier quand on regroupe tout au même endroit.

  • Les listes : indispensables pour la gestion quotidienne! Ne les jetez que lorsque toutes les tâches sont réalisées et évitez de recopier...vous désirez sauver du temps non?

  • Et surtout, n'oubliez pas de prévoir du temps pour décompresser et faire des activités juste pour le plaisir. Laissez des plages libre dans votre agenda, il y aura certainement des imprévus.

 

2. Jongler avec ses tâches

Souvent, l'accumulation de choses à faire nous pèse, ce qui donne une impression de montagne insurmontable.

Des trucs :

  • Numérotez vos tâches: dans vos listes, mettez un degré d'importance à chaque tâche.

  • Commencez par le pire : ainsi, vous libérez votre esprit et vous passez déjà au plus agréable.

  • Conserver les tâches les plus difficiles pour les moments où vous avez le plus d'énergie.

  • Segmentez : par exemple, si une lecture vous semble interminable, répartissez-la. Vous allégez ainsi chaque lecture.

Ainsi, vous aurez l'impression que chaque tâche est plus légère et vous atteindrez vos objectifs avec plus de facilité.

 

3. Savoir dire non

Dire non n'est pas toujours simple. Pourtant, il le faut parfois pour respecter les engagements déjà pris et les promesses à soi-même.

Des trucs :

  • Dire non, avec une alternative : par exemple, vous avez une activité à préparer pour les prochains jours et une amie vous propose une sortie au restaurant. Vous pouvez lui proposer d'y aller après.

  • Dire non, sans excuse : vous n'avez pas à vous justifier. Par exemple : « Je suis désolé, mais je ne pourrai pas. » suffit.

En appliquant quelques trucs, vous arriverez à mieux gérer votre temps et à gagner en efficacité.

 

Si vous désirez aller plus loin et vous attaquer aux problèmes des gestion de temps qui vous confrontent, vous pouvez recevoir une formation sur la question. Il me fera plaisir de vous donner l'information nécessaire à son organisation.

 

Bonne rentrée!

 

Lyne Turgeon, formatrice

 

Texte adapté de 3 trucs essentiels pour gérer son temps, Teluq, 2015

Les besoins de l'être humain

Besoins ou désirs?

 

La ressemblance frappante entre les individus de différents milieux que j’ai rencontrés m’a beaucoup fait réfléchir sur le caractère universel de l’expérience humaine.  Si chacun fait un chemin bien personnel de cette dernière, nous avons pourtant tous les mêmes besoins. Ce qui diffère d’un endroit à l’autre est la façon dont on y répond. Pour expliquer ce principe, j’utilise cet exemple un peu simpliste : tout le monde a besoin de manger mais en Chine on mange du riz alors qu’ici, on mange de la viande. S’il en est ainsi pour un besoin aussi primaire que celui de se nourrir, il est important de comprendre qu’il est de même pour ceux qui viennent par la suite.

 

Des scientifiques se sont également interrogés sur l’universalité des besoins. Ils ont donc fait des études pour délimiter quels étaient les éléments nécessaire à une certaines stabilité tant sur le plan physique qu’émotionnel. De ces études, c’est celle du psychologue américain Abraham Maslow qui est devenue la référence pour décrire les besoins des êtres humains.

 

Il n’est pas toujours facile de mettre en mots ce qui est vraiment essentiel à notre bien-être sans y inclure quelques caprices de consommateurs occidentaux.

 

Nous avons tous été amoureux, à un moment ou à un autre de notre histoire, d’un être qui n’éprouvait pas les mêmes sentiments que nous. Nous croyions alors que nous avions besoin de cette personne. Puis les aléas de la vie nous ont éloigné d’elle et nous avons perdu contact avec cette personne que nous chérissions tant. Avec un recul plus ou moins grand, nous passons à autre chose et notre dévolu se jette sur quelqu’un d’autre.

 

Dans ce genre de situation, ce que nous faisons, c’est confondre nos besoins avec nos désirs. Au cours de notre existence, nous le faisons tous et à de nombreuses reprises. C’est un processus normal. C’est habituellement la distance entre nos besoins et nos désirs qui accentue nos attentes irrationnelles et le sentiment de frustration qui les accompagne généralement. Lorsque des sentiments de frustration et de tristesse nous accablent, il est important d’aller voir ce qui se cache derrière chacun de nos désirs non comblés. En ciblant et en répondant à nos besoins, nous nous assurons cette stabilité intérieure qui nous donnera la force d’aller de l’avant.

 

Mais, quelle est la différence entre un besoin et un désir?

 

Les besoins sont des choses essentielles à notre survie et à notre équilibre tant sur le plan physique qu’émotif. Ils sont donc très importants et y répondre doit être une priorité. Les désirs, quant à eux, sont des inclinaisons de notre esprit vers quelqu’un ou quelque chose qui est synonyme de plaisir.

 

Dans une société de consommation comme celle qui prévaut en occident, il nous arrive très souvent de mélanger ces deux termes en prenant certains de nos désirs pour des besoins. En se concentrant sur nos désirs, nous créons un état intérieur remplit de frustration, de tension et d’agressivité. N’est-ce pas le rôle de la publicité d’entretenir cette confusion?

 

Bien entendu répondre à certains désirs (ex : voyager), peut être une façon de répondre à un besoin sous-jacent (ex : se réaliser). Si la façon de répondre à nos besoins est différente d’un pays à l’autre, elle peut nous laisser croire que c’est l’ensemble de nos préoccupations qui le sont. Mais il n’en n’est rien!

 

Le réel défi est de trouver le (ou les) besoin qui se cache en dessous de chacun de nos désirs. Ces derniers ne sont pas mauvais en soi. Ils peuvent être une source de motivation extraordinaire. Ce qui est difficile, c’est de s’attacher à eux désespérément en voyant en eux l’unique chemin vers notre bien-être. En se concentrant trop sur un désir, nous pouvons oublier de répondre au besoin. En se concentrant trop sur des désirs inaccessibles, nous contribuons à une insécurité en lien avec le besoin non répondu. Nous associons bien souvent l’état d’être qui découle de cette instabilité à la frustration de ne pas avoir répondu à notre désir. Mais en réalité, c’est bien souvent le fait de ne pas avoir répondu à notre besoin qui créer cet état d’esprit.

 

C’est avant tout en observant à l’intérieur de soi les difficultés que nous avons à répondre à certains besoins qui nous offrira la possibilité réelle de refaire le monde et de vivre heureux.

 

« Diminuez vos désirs et répondez à vos besoins!!! »                           Gandhi

 

Plus la distance sera grande entre nos désirs et nos besoins, plus nous vivrons des états instables avec un sentiment de frustration. Nous tenterons habituellement de le combler en fixant toute notre énergie pour obtenir l’objet (ou la personne) convoité.

         

Derrière chaque comportement se cache une tentative de répondre à nos besoins. Si certains comportements paraissent destructeurs, il est important de comprendre ce qu’ils veulent exprimer. Quand nous comprenons enfin ce dernier, il nous faut trouver un comportement alternatif qui répondra au besoin. Apprendre à répondre à un besoin par un nouveau comportement n’est pas chose facile. Mais en comprenant de quel besoin il s’agit, il est plus aisé d’entreprendre des démarches dans ce sens. Il est donc important d’observer dans sa propre vie, de quelle façon je réponds à ce besoin.

 

Louis-Simon Roy

S'affirmer ça s'apprend!

 

Communiquez clairement est souvent difficile soit à cause de nos émotions, soit parce que nous n'utilisons pas des moyens efficaces pour que l'autre comprenne bien ce que l'on veut!

 

La personne qui ne s'affirme pas risque de ne pas être satisfaite parce qu'elle n'indique pas clairement ce qu'elle veut, ce dont elle a besoin, ses avis et opinions... Elle se soumet aux désirs des autres, endure (et s'attire) des commentaires et des attitudes inacceptables, irrespectueuses, se fatigue à force de se plier aux exigences des autres...  

 

Il ne faut cependant pas confondre affirmation de soi avec manipulation ou domination... Plusieurs personnes craignent de s'affirmer parce qu'elles manquent de confiance en elle, d'autres parce qu'elles n'ont simplement pas appris à parler pour se faire comprendre. Elles se taisent, font des farces... mais ne disent pas vraiment ce qu'elles veulent ou ne veulent pas... Les autres doivent donc deviner et leur réponse n'est pas toujours celle attendue.

 

Il arrive aussi que la personne qui a de la difficulté à s'affirmer s'adresse aux autres en criant, en gueulant au lieu d'exprimer ce qui ne va pas.  Les autres ont alors souvent des réactions de protection ou s'éloignent de celui qui n'est pas capable de communiquer efficacement ses besoins, sa tristesse, sa colère, sa frustration.

 

Si vous ne dites pas ce que vous voulez, vous le payez souvent très cher! L'affirmation de soi est nécessaire et pas si difficile à pratiquer. ÇA S'APPREND... ET VOUS AVEZ PEUT-ÊTRE BESOIN DE L'APPRENDRE!

 

 

 

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